Récits

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Askja

Date 03 Juillet 2012

Askja

Askja

Une grosse journée nous attend aujourd’hui, la météo est une nouvelle fois clémente. Chiki me propose gentiment de faire le plein avant de partir pour Askja, il faut bien compter un demi réservoir de Jimny me dit-il.

La F910 vers Askja La route de Aðalból jusqu’à Brù est rapide et de très bonne qualité, nous ne mettons que 10 minutes. Les 23km après Brù jusqu’au croisement de la 905 sont clairement plus accidentés, parfois caillouteuse, parfois sableuse, avec quelques passages que je qualifierai plus de grosses flaques d’eau que de véritables gués.

Nous mettons 40 minutes de Brù jusqu’au croisement où nous profitons du carrefour pour faire une pause pour admirer le magnifique panorama qui nous entoure. Le second gué de la F910 C’est en repartant que 3 gros 4x4 de touristes Italiens nous doublent.

Quelques kilomètres plus loin en prenant au sud toujours sur la 910, nous voyons les 3 4x4 arrêtés devant le premier gué. Après vérifications, ils passent sans problèmes et nous attendent gentiment de l’autre côté.

La F910 et ses gués

 gué F910

Le gué fait 30-40 cm environ et malgré une petite appréhension le Jimny passe sans problème en mode 4x4 L. Seulement 1 kilomètre plus tard, le deuxième gué se présente, les italiens passent sans trop se poser de questions, mais en même temps vu la taille de leurs véhicules…

Je m’arrête pour vérifier comment appréhender au mieux le gué, il paraît moins large mais plus profond, en tout cas l’eau est trouble et je ne vois pas trop le fond. Les Italiens nous attendent de l’autre côté, nous nous jetons donc à l’eau.

Le gué était profond d’une bonne 40aine de cm, mais finalement sans aucun problème une nouvelle fois pour notre Jimny. Ce seront finalement les deux seuls gués vers Askja, le reste n’étant que des « grosses flaques ».

Le chemin jusqu'à Askja Clairement la route est de pire en pire, on met vraiment du temps pour avancer, il n’est pas rare d’être à 30km/h, malgré parfois quelques tronçons de routes plus sableuses qui sont plus faciles à conduire on peut même parfois aller jusqu'à 60 km/h pendant quelques minutes ! La route jusqu’au refuge est tantôt accidentée et caillouteuse, tantôt sableuse, mais toujours sinueuse et magnifique ! Quelle piste superbe et sauvage…

Nous arrivons à Drekagil près du refuge au bout de 2H30 de piste. Il ne nous reste alors « plus que » 8km pour arriver au parking d’Öskjuvatn, départ de la ballade jusqu’au cratère. La piste est une nouvelle fois très accidentée et nous arrivons au parking final après 2H45 de piste. Nous en profitons pour pique niquer. 30 minutes de marche seront ensuite nécessaires pour arriver jusqu’à Vitì et Öskjuvatn que l’on ne découvre finalement qu’au dernier moment après une courte mais superbe marche (facile) ou nous avons du marcher plusieurs centaines de mètres dans la neige.

Le fantastique spectacle d'Askja

Askja

Le temps est clair mais il fait plutôt froid (8° environ), et oui, nous sommes en montagne ici… Une fois sur place, le contraste entre l’eau de Vitì et celle d’Öskjuvatn est impressionnant, et une odeur de souffre se dégage de Vitì.

Un touriste en profite d’ailleurs pour descendre dans le cratère pour se baigner. La descente se fait par le flan gauche, mais est plutôt difficile car glissante et très pentue. Nous restons une heure environ sur place à nous balader entre les deux lacs et à contempler le panorama exceptionnel qui nous est offert.

Nous faisons plusieurs pauses sur la route 910 retour jusqu’à Brù, cette piste est, avec la F225, une de mes préférées. Nous arrivons finalement vers 16H à l’angle de la route numéro 1 pour rejoindre Seyðisfjorður (Pour plus d'informations sur Seyðisfjorður)) où nous dormons le soir à l’hôtel Aldan.

Ce village enfoui au fond du fjord est vraiment très sympa, nous faisons une balade dans le centre avant de manger, il y a pas mal d’activité ici notamment dans l’eau où les jeunes se plaisent à faire du Kayak en fin d’après midi.

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